Vous êtes l’homme à abattre. Est-ce que ces attaques, politiques ou citoyennes, vous touchent?
Pas vraiment. J’y suis habitué. Dès que l’on ose dire tout haut ce que les gens n’osent même plus penser tout bas, on est mis au pilori.
Est-ce que vous ressentez un climat différent, par rapport à il y a quatre ans?
Non. Ce qui m’étonne c’est que mes adversaires m’attaquent avec les mêmes armes qui n’avaient déjà pas fonctionné à l’époque. Tout cela démontre qu’ils doivent compenser le manque d’arguments par les insultes et la haine.
Vous l’avez dit à demi-mot, vous sentez que vous avez déçu une partie des électeurs. C’est exact?
Ceux qui attendaient des miracles ont été déçus, oui.
C’est eux qui attendaient trop ou vous qui n’avez pas fait suffisamment?
L’attente était démesurée. Or, tout ce que je pouvais faire en tant que minoritaire dans ce gouvernement, c’était de gérer au...