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«Le service civil pourrait induire un manque de 10 000 hommes»

armée Philippe Rebord est le chef de l’armée depuis septembre dernier. Pour sa première grande interview, le Valaisan revient sur sa conception de l’instruction et sur les moyens qu’il espère pouvoir donner à ses troupes.

18 juin 2017, 23:55
/ Màj. le 19 juin 2017 à 00:01
Liestal- 15 juin 2017  - Caserne de Liestal - Philippe Rebord,chef de l'armée suisse .Photo: Sabine Papilloud REBORD17

Les deux rapports officiels sur les avions de combat viennent d’être présentés. Quel est votre scénario favori parmi les quatre variantes combinant avions et défense sol-air (DSA)?

Mon scénario favori reste celui qui permet au système global de l’armée de continuer à fonctionner. Les forces aériennes représentent environ 2/3 du budget total, et mon but est d’en rester à cette proportion, sinon je n’ai plus rien pour le reste.

Cela ne ferme-t-il pas, d’entrée, la porte au scénario maximal avec 70 avions, coûtant entre 15 et 18 milliards?

Ce n’est pas à moi de me prononcer, mais à la politique. Tout dépendra de l’enveloppe financière à disposition.

Mais en tant que militaire, n’avez-vous pas une option favorite?

Je n’aimerais pas polluer le débat politique. Mais si vous me demandez de choisir personnellement, ici et maintenant, je privilégierai l’option misant sur 40 avions (ndlr: pour un budget de 9 milliards...

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