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Le prix d’une châtaigne, la Drôle de semaine d'Alexia Philippoz

13 oct. 2017, 14:58
/ Màj. le 13 oct. 2017 à 20:00
Alexia Philippoz, journaliste au "Nouvelliste".

Quel suspense cette semaine. On attendait impatiemment la décision du Conseil fédéral concernant son soutien ou non à Sion 2026. La décision n’est pas tombée.

Par contre, la Swiss Football League, elle, a respecté son calendrier. La beigne est tombée sur le président du FC Sion, avec force et fracas. 100 000 balles les 3 à 4 marrons ou plus (jamais eu la mémoire des chiffres), ça fait grosso modo 29 000 francs la châtaigne. Il faut dire qu’être labellisée «à la valaisanne», ça a son prix.

Mais au-delà de l’ardoise, on peut imaginer que l’interdiction de stade de quatorze mois est encore plus contraignante pour quelqu’un qui a besoin de paraître dans les médias, balançant régulièrement des coups de gueule, avec punch, à ses adversaires. Par contre, lorsque les rôles s’inversent, l’homme semble moins enclin à encaisser les coups. Bref, comme il le déclarait, couronné du Champignac d’or 2007, «l'avenir nous dira ce qu'on va faire dans le futur».

En attendant, si vous êtes adeptes des châtaignes, les bonnes, celles qui ne font pas mal, celles qui rassemblent plus qu’elles ne divisent, rendez-vous à Fully ce week-end. Il paraît qu’ils vont en griller 100 000 et le prix, lui, se limitera à quelques francs. 

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