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Le dernier semencier de Suisse romande est valaisan et produit des graines certifiées sans OGM

Depuis plusieurs années, les potagers fleurissent et les aliments bios emplissent nos supermarchés. Une tendance qui va de pair avec la méfiance grandissante de la population suisse envers les géants de l’agroalimentaire tel Monsanto, racheté il y a quelques semaines par Bayer pour 66 milliards de dollars. Rencontre avec le dernier semencier de Suisse romande, l’entreprise valaisanne Zollinger.

21 déc. 2016, 18:04
/ Màj. le 22 déc. 2016 à 06:30
Zollinger Semences biologiques. Ici, les frères Tulipan et Tizian Zollinger, derniers semenciers de Suisse romande.

"Il faut cultiver son jardin!" La fameuse maxime de Voltaire n’a jamais été aussi à la mode qu’aujourd’hui. Depuis plusieurs années, les potagers fleurissent, les balcons s’ornent de plantes aromatiques et les aliments bios emplissent nos supermarchés.

Un élan qui va de pair avec la méfiance toujours plus grandissante de la population helvétique envers les géants de l’agroalimentaire. Il y a quelques semaines, le chimiste allemand Bayer rachetait pour 66 milliards de dollars le fabricant américain de pesticides et semences OGM Monsanto.

Leader du marché suisse

Dans ce contexte, l’entreprise valaisanne Zollinger vend des graines et des semences issues de l’agriculture biologique, certifiées sans OGM. Constitué en grande partie de variétés anciennes de légumes et de céréales, leur catalogue séduit toujours plus de monde, au point d’être devenu leader suisse du marché. Depuis janvier 2015, l’entreprise installée aux Evouettes enregistre une croissance à deux chiffres et entre janvier et avril, une moyenne de 300 commandes par jour sont traitées. C’est deux fois plus qu’il y a cinq ans.

La biodiversité au coeur de l'élan

"Il y a une véritable prise de conscience de l’impact des grosses multinationales, comme Monsanto, et toujours plus de gens désirent cultiver leur jardin", explique Tullipan Zollinger, l’un des trois frères à la tête de l’entreprise familiale. La sauvegarde de la biodiversité constitue l’argument principal qui sous-tend cet élan.

Retrouvez cet article dans son intégralité dans nos éditions papier et numériques du 22 décembre 2016

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