Ils sont arrivés timidement. A 18 h 15, on les estimait à une bonne centaine de personnes. Quinze minutes plus tard – à l’heure du rendez-vous – ils devaient être 200. C’est ensuite que les rangs ont grossi. Au fil de la marche silencieuse qui les a conduits de la place de la Planta à la place du Scex. En traversant la rue de Conthey, puis l’espace des Remparts, on a senti qu’il se passait quelque chose. Qu’on faisait partie d’une belle humanité. C’était émouvant. A l’arrivée, au moment de déposer nos bougies, nous étions 500.
Les personnes avant les frontières
Pas de discours ni de slogans. Juste quelques banderoles pour défendre la dignité humaine et réaffirmer la primauté de la protection de l’homme sur celle des frontières. On a fait un bout de chemin avec des militants de longue date, des travailleurs sociaux et des membres d’associations. Côté politique,...