Le rapport du Contrôle fédéral des finances (CDF) publié mardi matin n’est pas très élogieux pour les responsables cantonaux de l’autoroute A9: des appels d’offres incomplets et peu précis, une organisation de l’Office de construction des routes nationales (OCRN) peu efficace, une intervention de l’Office fédéral des routes (OFROU) pour assurer l’emploi correct des fonds publics. Après la réaction de Jacques Melly (voir «Le Nouvelliste» de mardi), le responsable de ce rapport, Robert Scheidegger décortique les reproches faits au canton.
Pas de l’amateurisme
A la lecture des critiques, on pourrait croire que le canton a fait preuve d’amateurisme. «Non, c’est faux», affirme l’expert, responsable au sein du CDF du mandat du Département de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication. «Il y a une vingtaine d’années, on pourrait parler d’une gestion du niveau d’un bon amateur ou d’un mauvais professionnel. Aujourd’hui, on constate que la gestion...