Mardi matin 8 mars, tôt le matin dans un immeuble de Saas-Grund dans le Haut-Valais. Plusieurs policiers italiens, arborant la mention «POLIZIA» sur leur poitrine, accompagnent manu militari un sexagénaire. L’homme est un boss mafieux présumé, appréhendé dans le cadre de l’opération Helvetia menée en Suisse alémanique contre une quinzaine de personnes soupçonnées d’appartenir à la mafia calabraise.
Menotté, ce sexagénaire descend les escaliers en regardant calmement le caméraman, sans qu’aucun mot ne soit échangé. Au bas de l’immeuble, le mafioso est poussé dans un fourgon à côté duquel on devine la présence d'un agent de la police cantonale valaisanne. Mais pas de doute, en apparence, toute l’opération semble menée par la police de la péninsule romaine.
En apparence seulement. En effet, il est tout simplement impossible –-car illégal - que des policiers étrangers procèdent à une arrestation en Suisse. Tout cela n’est qu’une mise en scène, comme l’a découvert Le Nouvelliste.
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