Quand il débarque avec sa remorque, l’encaveur respire. Ouf! Le rinçage des bouteilles, la désaération, les problèmes de réglages, de bouchage et d’étiquetage ne seront pas pour lui cette année. «Les propriétaires encaveurs aiment faire du vin. De la vigne à l’encavage et à l’élevage de leurs crus, ils ont beaucoup de travail. Les machines et la technique, ce n’est pas trop leur truc», explique Vincent Pignat, jeune patron de Technovin.
L’Agaunois de 33 ans a lancé, il y a peu, son entreprise de services techniques sur machines viticoles et sa chaîne de mise en bouteilles mobiles. Une solution très utilisée en France mais encore peu connue en Valais.
Economie de l’investissement
De Genève à Bâle en passant par le Valais romand, Technovin roule de cave en cave. «Le client type est le vigneron qui ne veut pas investir dans une chaîne de mise en bouteilles car...