Quand la mort frappe en montagne, les tentatives d'explications pleuvent. Quel était le degré de danger? La pente était-elle adaptée? Disposaient-ils des connaissances nécessaires? Quid de l'équipement? Mais après le temps des questions et des statistiques, suit le plus souvent un très lourd silence. "La montagne est un monde où on parle peu. Et ces questions qui se changent parfois en jugements sont un fardeau très lourd à porter pour les proches qui se retrouvent très vite dans la solitude", explique Colette Gaudin, infirmière en santé communautaire et fille et soeur de guides de montagne. Ce samedi lors des rencontres internationales du livre de montagne à Arolla, elle propose une rencontre pour sortir du silence et parler librement des morts en montagne, sans leçon à donner. "Pour redéfinir la valeur et le respect de la vie en montagne dans une ère de la montagne comme produit touristique où la mort est bannie."
Découvrez plus d'informations sur la démarche de Colette Gaudin dans nos éditions de ce vendredi 1er juillet.