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La montagne voit rouge

Pour la deuxième fois en deux ans, Berne veut abroger la loi sur les activités à risque. Chez les professionnels, c’est la colère et l’incompréhension.

25 oct. 2016, 23:52
/ Màj. le 26 oct. 2016 à 00:01
Vingt aspirants-guides ont passé hier le dernier examen de leur formation au dessus de Saas-Fee



La formation de guide de montagne demande de nombreux sacrifices.

Au guide d'aider son client à franchir les passages plus compliqués.



Le Nouvelliste

La Berne fédérale a-t-elle une dent contre la montagne? Dans le milieu des professionnels, on n’est pas loin de le penser. Pour la deuxième fois depuis l’entrée en vigueur de la loi sur les activités à risque en 2014, une petite majorité de députés tente de l’abroger, la jugeant trop coûteuse (ndlr: 150 000 francs par an). Elle vient donc d’être intégrée, pour une petite voix, par la commission des finances du Conseil national au programme de stabilisation de la Confédération, qui vise à économiser un milliard.

Au-delà de la déception, c’est l’incompréhension qui domine chez ceux qui sont directement concernés par cette loi. «Ils n’ont pas saisi les enjeux et n’ont pas voulu voir les aspects positifs. Cette loi, c’est la garantie de la qualité des prestations en montagne. Et qui dit qualité, dit sécurité», rappelle Samuel Schupbach, secrétaire général de l’association valaisanne des guides de...

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