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La lex Weber crispe encore

En vigueur depuis janvier, la loi sur les résidences secondaires fâche davantage qu’elle n’offre de perspectives. Pourtant, certains ouvrent des voies à succès.

28 oct. 2016, 23:28
/ Màj. le 29 oct. 2016 à 00:01
Arolla-Villa, le 03.01.2012. Une étude menée par un bureau de consultants pour la commune d'Evolène montre que plus du 70% des résidences secondaires de la commune ne sont pas loués et ne sont habités que quelques semaines par année. Lits froids qui pourraient devenir tièdes ou chauds, c'est l'idée qui fait son chemin parmi les propriétaires de chalets et d'appartemens de la Vallée.
Le Nouvelliste/Christian HOFMANN

Pertes d’emplois, marché de l’immobilier appauvri, charges administratives colossales, jungle juridique. Au bilan, c’est donc plutôt la grimace pour les représentants des milieux invités à ce séminaire.

Difficile d’abord pour 413 communes concernées, à l’image de celle de Lenk (BE) dans laquelle de nombreuses entités valaisannes se retrouveront. Lenk est un village de 2400 âmes et compte 63% de résidences secondaires, soit 7800 lits pour à peine 700 lits hôteliers. Et pour le président, l’avenir ne présage rien de bon. «La construction de résidences secondaires représentait 50% du volume. Nous avons pu résister avec les derniers chantiers mais, dès l’an prochain, il y a aura des conséquences sur les emplois qui dépendent de ce secteur.» Christian Von Känel évoque aussi la perte substantielle de rentrées fiscales liées aux transactions immobilières. «Ajoutez l’inscription obligatoire de l’affectation de chaque bâtiment dans le registre foncier et vous obtenez des tâches administratives énormes...

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