«La culture est un bien économique. Qu’on le veuille ou non», a souligné d’emblée Johan Rochel, l’animateur de la journée de la culture hier à la Foire du Valais. Pourtant, à l’issue des trois heures de réflexion autour de ce thème, certains spectateurs se montraient plus sceptiques. «Il ne faut pas oublier le facteur humain et social de l’apport de la culture», rappelait le sociologue valaisan Gabriel Bender. Pour lui, c’est d’abord un moyen de faire vivre une communauté ou de la faire réfléchir. «Le but n’est pas que la culture entre dans le tout économique.»
Et pourtant. La question du financement des événements culturels en Valais a bel et bien créé le débat lors d’une table ronde hier. La discussion a donné la parole aux créateurs de manifestations, dont Sébastien Olesen, le directeur artistique du Palp Festival, et à l’Etat du Valais, par son chef de la...