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L'interview musicale de Pavel Vernikov

Cet été, "Le Nouvelliste" donne la parole à des personnalités romandes qui nous livrent leurs coups de coeur musicaux.

18 août 2017, 14:31
/ Màj. le 18 août 2017 à 16:00
Pavel Vernikov, directeur artistique du Sion Festival.

Plutôt Paléo, Montreux ou Verbier?
Est-ce que vous n’auriez pas d’autres propositions? Si non, je dirais Montreux. J’entends assez de musique classique dans ma vie de violoniste et au Sion Festival.

Au premier rang ou accoudé au bar?
Toujours au fond près du bar, c’est plus simple pour déguster un bon fendant du pays.

Le concert de votre vie?
Enfant, à Odessa, j’ai écouté Yehudi Menuhin et sa sœur Hephzibah, leur musique m’a marqué pour toute la vie.

Celui que vous avez raté?
Il y en a quelques-uns que j’aurais préféré peut-être rater. J’aurais bien aimé écouter Fritz Kreisler, un violoniste autrichien.

La chanson ou le morceau qui vous met en transe?
L’adagio du quintette en Do majeur op. 163 de Schubert.

Celle de votre enfance?
Quand vous étudiez le violon depuis l’âge de 5 ans, c’est plutôt Mozart, Vivaldi ou Bach qui vous met en transe.
Je n’ai jamais été particulièrement touché par les chansons patriotiques russes qui ont imprégné ma jeunesse.

L’artiste ultime?
En art, je ne suis pas très fidèle.Aujourd’hui j’aime Rembrandt. La semaine passée je jouais au musée Chagall de Nagano avec Svetlana Makarova, et je suis tombé amoureux… de Chagall.

Un groupe ou chanteur valaisan?
Il y a quelque temps, j’entendais des très beaux chants traditionnels valaisans dans une cave. En allant rencontrer les artistes, je suis tombé sur mes amis russes qui buvaient du vin valaisan. C’est un signe d’une bonne intégration! Sinon, j’ai rencontré beaucoup d’artistes valaisans de grande qualité… il ne faut pas me demander de me souvenir de leurs noms.

Si vous étiez un artiste, vous seriez qui?
Etant déjà un artiste, je pourrais imaginer être politicien ou directeur d’une grande banque suisse pour soutenir encore plus la culture et surtout notre cher Sion Festival.

Si vous étiez un instrument?
Le violoncelle ou mieux, le piccolo, c’est vraiment plus simple à transporter que le violon.

Votre dernier slow?
Certainement il y a plus de 40 ans. En réalité, mon caractère est trop impulsif pour danser un slow. En revanche je me souviens parfaitement de mon dernier «slow food», c’était en Italie le mois passé.

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