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L'interview musicale de Jean-Philippe Rochat

Cet été, "Le Nouvelliste" donne la parole à des personnalités romandes qui nous livrent leurs coups de coeur musicaux.

24 juil. 2017, 16:19
Jean-Philippe Rochat, président de Sion 2026.

Plutôt Paléo, Montreux ou Verbier?
Montreux parce que le jazz m’accompagne tous les jours et pour l’extraordinaire plateforme de convergence musicale créée par Claude Nobs et que Mathieu Jaton fait si bien vivre. J’ai toutefois la chance d’être invité chaque année à Paléo et à Verbier pour de bons moment différents. 

Au premier rang ou accoudé au bar?
Au premier rang: pour un moment de communion et souvent des expériences exceptionnelles. Le bar, c’est pour après...

Le concert de votre vie?
Un concert de Pink Floyd autour de l’album The Dark Side of the Moon en 1972 à Zurich. Ce fut un moment qui appelle tous les superlatifs qui m’a ouvert les yeux et les oreilles vers un rock visionnaire.

Celui que vous avez raté?
Le concert de Tom Jones il y a quinze jours au Festival de Montreux. Tom Jones est un exemple de durabilité et sait sublimer la mélancolie!

La chanson ou le morceau qui vous met en transe?
Going Home de Ten Years After pour la déclencher, For ever Young de Bob Dylan pour l’apaiser...

Celle de votre enfance?
Mes 10 ans ont été marqués par les chansons de Joe Dassin «Siffler sur la colline» ou «Aux Champs Elysées» et influencés simultanément par les Beatles qui m’ont orienté plus vers la musique anglo-saxonne.

L’artiste ultime?
Antonio Carlos Jobim: fantastique intégrateur du jazz avec la musique brésilienne et père de la Bossa Nova. Il déclenche chez moi une envie permanente d’évasion. Jobim a un talent musical extraordinaire que je n’ai malheureusement pas...

Un groupe ou chanteur valaisan?
WintersHome, groupe zermattois formé autour des skieurs de compétition que sont Elia Zurbriggen et Joël Müller ainsi que les anciens coureurs que furent Pirmin Zurbriggen Junior, Maria Zurbriggen notamment. Une équipe de jeunes que j’ai vu grandir sur les skis et qui produit une musique étonnante et enthousiaste! Un bel exemple de diversité et de reconversion!

Si vous étiez un artiste, vous seriez qui?
Sans doute un chef d’orchestre. La musique n’est pas figée et diriger apporte une touche personnelle à une partition que certains croiraient figée. Je suis fasciné par la capacité des grands chefs à diriger avec les yeux, le corps et la baguette! Il m’arrive de revoir les vidéos de Herbert von Karajan, autant pour sa gestuelle que pour la musique qui en résulte.

Si vous étiez un instrument?
Un cor des alpes pour sa tonalité, le symbole qu’il représente, l’environnement dans lequel il est joué et l’illusion que je pourrais encore apprendre à en jouer... 

Votre dernier slow?
A Whiter Shade of Pale de Procol Harum avec Camilla il y a un mois; une éloge de la lenteur pour danser mieux et plus intensément. 

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