Plutôt Paléo, Montreux ou Verbier?
Cette année, c’était Verbier. J’apprécie également les festivals de taille modeste ou qui font «bouger les lignes», qui proposent des formats nouveaux tout en demeurant dans une démarche rigoureuse, tel que le Palp Festival.
Au premier rang ou accoudé au bar?
Entre le 5e et le 10e rang, selon le lieu, pour apprécier la musique et partager l’émotion avec la salle.
Le concert de votre vie?
Elle n’est pas terminée, je ne saurais donc répondre que pour le passé très récent: le dernier mouvement de la 9e symphonie de Mahler, cet été à Verbier. Ce devait être très proche de la musique céleste.
Celui que vous avez raté?
La dernière fois, il y a quelques jours, le trio Colomba (Estelle Revaz, Irina Chkourindina, Sergey Ostrovsky), aux Rencontres musicales de Champéry.
La chanson ou le morceau qui vous met en transe?
Il y en a beaucoup, dans la chanson française: tout Brel, mais aussi «Soir d’octobre» d’André Ducret et d’Emile Gardaz, «La Commune» de Ferrat, «Les Corons» de Bachelet…
La chanson de votre enfance?
«Le lion est mort ce soir» d’Henri Salvador. L’irruption joyeuse d’une chanson qui me paraissait ne pas avoir de sens, mais que je me répétais en boucle.
L’artiste ultime?
Celui qui va au bout de lui-même parce qu’il ne peut pas faire autrement.
Un groupe ou chanteur valaisan?
Walliser Seema est un groupe complètement valaisan, sa proposition englobe tout le Valais, qui plus est avec le thème du «marin valaisan», elle nous décentre et nous amène ailleurs. Cela fait du bien!
Si vous étiez un artiste, vous seriez qui?
Un chanteur en complet veston, avec une cravate mal nouée et de grandes mains qui dansent toutes seules.
Si vous étiez un instrument de musique?
Un violoncelle. Il est proche de la voix humaine et a une véritable présence corporelle. Parfois aussi un basson pour son côté «à côté».
Votre dernier slow?
Je suis un médiocre danseur...