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Le Valais privilégie la piste d'Aigle pour un regroupement des services de gynécologie-obstétrique et de pédiatrie dans le Chablais

Esther Waeber-Kalbermatten a tenté de rassurer la députation chablaisienne: le gouvernement valaisan va demander à son homologue vaudois que le regroupement des services de gynécologie-obstétrique et de pédiatrie dans le Chablais s’effectue à l’Hôpital d’Aigle et non pas à Vevey.

17 nov. 2017, 14:11
L'Etat du Valais souhaite que le regroupement des services de gynécologie-obstétrique et de pédiatrie dans le Chablais s’effectue à l’Hôpital d’Aigle et non pas à Vevey.

L’Etat du Valais va s’engager pour que le regroupement des services de gynécologie-obstétrique et de pédiatrie dans le Chablais s’effectue à l’Hôpital d’Aigle et non pas à Vevey. La Cheffe du Département de la santé, Esther Waeber-Kalbermatten a ainsi répondu favorablement à deux interpellations et à un postulat de députés chablaisiens très inquiets suite à l’annonce faite par l’Hôpital Riviera-Chablais de sa volonté de regrouper sur un seul site et dès le printemps prochain les services de gynécologie-obstétrique et de pédiatrie d’Aigle et de Vevey.


La Conseillère d’Etat valaisanne n’a par contre laissé guère d'espoir sur la possibilité réclamée par certains Chablaisiens de maintenir les deux sites en activité en attendant l’ouverture du grand centre hospitalier de Rennaz. «Aigle et Vevey souffrent d’une sous-activité chronique avec 40% de taux d’occupation au niveau de la gynécologie-obstétrique et 60% pour la maternité.» Un regroupement des forces apparaît ainsi inéluctable.

«Ce regroupement permettra de maintenir un certain niveau de qualité des soins tout en générant des économies d'échelle.» L’Hôpital Riveira-Chablais qui sort de trois exercices déficitaires espère ainsi que cette mesure va lui permettre d’économiser 2 millions de francs.

Problème: nombre de Chablaisiens évoquent un sentiment d’insécurité croissant et de défiance vis à vis de l’institution. «Après avoir dû quitter Monthey, la maternité pourrait aujourd’hui être chassée d’Aigle. Pas question pour les habitants du Val d’Illiez de devoir aller accoucher ou se faire soigner à Vevey», s’est ainsi exclamé Françoise Métrailler (PDCB) estimant la distance et le durée des trajets beaucoup trop importantes. Un «cri du cœur» du Chablais valaisan entendu par le gouvernement valaisan qui va donc défendre la variante aiglonne au moment de discuter avec son homologue vaudois du choix du site temporaire proposé.
 

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