Ils ne sont pas un comité, mais «des visages d’un mouvement d’indignation», soulignent les Montheysans Gilles Brunner et Christian Burri, à l’origine de cette initiative. Entrepreneurs, enseignant, éditeur, artiste, ils se sont présentés ce mardi à la presse pour lever le voile sur la mystérieuse campagne de financement participatif «Coupons-lui la queue» qui fait bruisser les réseaux sociaux depuis bientôt deux semaines.
L’objectif reste le même: réunir 39'000 francs pour produire et envoyer un tous-ménages à quelque 160'000 ménages valaisans afin de barrer la route du Conseil d’Etat à Oskar Freysinger le 5 mars prochain. Un ministre de l’éducation que les initiants de ce mouvement condamnent pour avoir «franchi des lignes rouges dans la gestion de son département.»
Mais le ton a changé. Au provocateur «Coupons-lui la queue» a succédé un «Coupons-lui la voie» qui se veut plus «rassembleur. Nous avons utilisé les mêmes armes, violentes, que l’UDC et Ensemble à droite. Nous voulons maintenant élever le débat», explique Gilles Brunner.
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