Il fait partie des nouveaux, mais on ne la lui fait pas. Jean-Luc Addor a très vite et très bien compris le fonctionnement de la politique fédérale et comment on y trouve ou on s’y fait une place.
Le Saviésan sait où il va. Pas à pas. Intervention après intervention et même si celles-ci sont encore loin de faire des majorités. Mesure après la démesure qu’on lui connaissait dans les propos et sur les réseaux sociaux lorsqu’il siégeait encore au Parlement valaisan. «Je suis dans une phase d’adaptation aux règles de la politique fédérale.»
En attendant, il dépose beaucoup d’interventions et fait son show lorsqu’il s’agit de flinguer les JO et poser dans les journaux alémaniques l’arme au poing. Car son combat, c’est celui-là. Presque uniquement celui-là. Celui d’un droit aux armes un peu plus libéral. Celui de la souveraineté de la Suisse qui doit contrer l’Union européenne en la...