Sur la table, les pinceaux, marteaux, et autres brosses se mêlent dans un fouillis organisé. Des dizaines de récipients en plastique habillent les parois de bois illuminées par une lampe de radiologie. Entre deux classeurs ouverts, un microscope bigle sur un bloc de terre. Dressé au milieu de son atelier, Benjamin Schäfer sourit.
Le conservateur-restaurateur d’art a le privilège de s’atteler depuis quelques semaines à l’étude des fameuses armes retrouvées dans la tombe du guerrier de Don Bosco, enterré là vers 850 avant J.-C. Si la destinée de ces objets est d’être présentés au Musée cantonal d’histoire d’ici l’automne, le travail du conservateur dépasse de loin l’opération esthétique. Son métier, c’est de comprendre.
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Des fouilles aux vitrines
Présent sur le chantier archéologique déjà, Benjamin Schäfer accompagne les objets de la terre à la...