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Groupe de sécurité: Slobodan Despot a été mis sur la touche

Après l'expert Piero San Giorgio, c'est au tour de Slobodan Despot, le conseiller en communication d'Oskar Freysinger de devoir quitter le groupe de travail chargé d'analyser les risques.

07 déc. 2016, 16:43
/ Màj. le 07 déc. 2016 à 17:15
Le survivaliste Piero San Giorgio était entouré d’Oskar Freysinger et de Slobodan Despot lors de la conférence de presse de mardi qui présentait la première fiche du groupe de travail qui fait l’inventaire des risques auxquels l’Etat du Valais doit se préparer.

Slobodan Despot, le chargé de communication externe du conseiller d'Etat Oskar Freysinger, a été prié de quitter le groupe de travail chargé d'analyser les risques qui pèsent sur le canton.

C'est le Conseil d'Etat qui a demandé au chef du Département de la sécurité de remanier la composition de ce groupe, comme nous l'a confirmé la présidente du Gouvernement, Esther Waeber-Kalbermatten. "Nous avons demandé de connaître le mandat et la composition de ce groupe de travail. Nous voulons que ce groupe soit constitué de professionnels disposant des connaissances nécessaires en lien avec les questions de sécurité et de flux migratoires." La conseillère d'Etat confirme le fait que Slobodan Despot ne correspond pas à ce profil, pas plus qu’un autre expert désigné, Eric Werner. Oskar Freysinger devra soumettre la composition du groupe de travail remanié à ses collègues du Gouvernement cantonal.

Le conseiller d'Etat saviésan présente une vision quelque peu différente de la situation. Selon lui, il a fait des propositions pour clarifier la séparation entre membres du groupe (tous des employés d'Etat spécialisés) et les experts externes. Oskar Freysinger déclare que Slobodan Despot peut continuer à fonctionner comme expert externe. 

Ce nouvel épisode survient quelques jours après qu'un autre expert ait été mis sur la touche de ce groupe constitué par le chef du Département de la sécurité. La présence du survivaliste Piero San Giorgio a créé une vaste polémique, après que la presse ait mis en lumière certains de ses propos.

Atteint mercredi après-midi à Paris, Slobodan Despot nous a affirmé ne pas être au courant de ce nouveau rebondissement... Il l'a appris par le Nouvelliste. Il commente: "Le Conseil d'Etat a toute latitude pour la composition de ce groupe de travail. Mettre l'accent sur ma personne, c'est prolonger la polémique ad personam, alors que ce groupe doit aborder des questions importantes pour le canton."

 

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