Plusieurs députés, dont toute la députation d'Entremont, ont posé des questions au gouvernement concernant la fermeture du tunnel du Grand-Saint-Bernard et des conséquences qu'elle entraînera.
Le conseiller d’Etat Jacques Melly a tout d'abord déclaré que ses services ont consacré des centaines d’heures à ce dossier, tout en n’ayant pas la possibilité d’intervenir du côté italien.
- Le col a été maintenu ouvert trois semaines de plus qu’ordinairement, grâce à l’engagement «quasiment jour et nuit» des collaborateurs de l’Etat.
- Les causes de l’incident sont connues: il s'agit d'une rupture sans signe avant-coureur de certains éléments techniques.
- Il n’y a aucun lien avéré entre l’incident et les travaux sur la galerie de secours.
- L'Etat du Valais garantit un déneigement et un salage identiques à une situation normale sur l'ensemble de l'axe routier menant au Grand-Saint-Bernard durant la période de fermeture du tunnel.
- Les entreprises touchées par l’incident peuvent faire appel au Centre de compétence financier pour trouver des solutions financières à leurs difficultés.
- Deux hôtels de Bourg-Saint-Pierre ont demandé de pouvoir bénéficier d’indemnité de chômage pour leurs employés. D’autres peuvent le faire également.
- Le salaire des employés du tunnel est maintenu en l'état.
- Une assurance couvre les pertes d’exploitation.
- Les travaux vont démarrer de manière «imminente» et devraient durer un mois.
- Une circulation alternée dans le tunnel est impossible, pour des raisons techniques, les travaux devant se faire sur toute la largeur de la route.