Les députés valaisans ne veulent pas entendre parler d'un système d'imposition à la source. Ils ont refusé ce lundi par 93 voix contre 27 un postulat développé par la gauche.
L'imposition à la source assurerait une perception plus régulière de l'impôt et réduirait la fluctuation des entrées fiscales, a argumenté Emmanuel Amoos (PS). Le risque d'endettement de salariés dû à un non-paiement de l'impôt serait diminué.
Les arguments n'ont pas trouvé grâce aux yeux de la droite. Chaque citoyen est capable de remplir sa déclaration d'impôts et de planifier ses dépenses, a déclaré Aron Pfammatter (PDC). Il voit aussi dans cette méthode de perception fiscale un alourdissement conséquent des tâches administratives pour les entreprises. Une majorité du parlement a suivi son argumentation.