II a toujours été discret. Porte-voix d’un groupe parlementaire de six personnes lorsqu’il siégeait au Parlement cantonal, il avait pourtant une importance et une réputation inversement proportionnelle à cette presque timidité d’exister. Aujourd’hui à Berne, Franz Ruppen est toujours aussi effacé. Mesuré. Humble.
Il évolue dans l’ombre. L’ombre du Palais fédéral dans lequel il reste travailler tard la nuit, avant de rejoindre son hôtel. Dans l’ombre d’un prédécesseur, Oskar Freysinger, avec qui il formait, en Valais, un duo bête de scène et aiguilleur de coulisses. Dans l’ombre d’un groupe qui parle fort à Berne, mais dans lequel il vient, malgré sa retenue, d’être élu au comité qui compte sept parlementaires fédéraux. Une belle reconnaissance pour le politicien et une preuve que, s’il n’est pas encore un meneur parmi les siens, il a droit à leur respect.
Le lead pour les dossiers alpins à l'UDC
«Ç’a été un peu une surprise...