L’an prochain, les adultes valaisans débourseront en moyenne 418 francs par mois pour leur assurance-maladie obligatoire. Soit une croissance de 5.9 %, légèrement inférieure à celle enregistrée l’an passé (6,4%).
La hausse est cependant sensiblement supérieure à la moyenne nationale qui plafonne à 4% (18 francs d’augmentation). En fait, seul le canton de Vaud connaît une croissance relative plus élevée.
Mais malgré cette nouvelle hausse, la prime moyenne valaisanne adulte restera plus intéressante en comparaison suisse. «Elle sera inférieure de 47 francs à la prime moyenne suisse (465 francs)», souligne Victor Fournier, le chef du service de la santé publique. Le Valais figure ainsi à la douzième position des cantons les plus avantageux «et restera le canton romand ayant les primes les plus basses ».
Pour la relève valaisanne, la pilule est par contre bien plus amère à avaler. La prime moyenne pour les jeunes (19-25 ans) passera en effet à 389 francs, soit une augmentation de 23.50 francs par mois (+ 6.4 %). Pire: celle des enfants (0-18 ans) grimpe à 98 francs ce qui représente une augmentation de 6.40 francs, soit 7.0 %.
Tous les assurés ne seront pas égaux devant cette évolution des primes en 2018. Trois caisses annoncent même une baisse de leurs tarifs.
L’écart est en tout cas impressionnant entre la caisse la plus attractive de la zone 1 qui couvre tout le Valais romand sauf les communes d’Anniviers, Venthône, Evolène, Hérémence, Saint-Martin, Vex et Mont-Noble (Sodalis facturera ainsi 380.90 pour un adulte avec franchise minimum) et la plus chère (Visana et ses 523,40 francs).
D’où le message délivré par le canton invitant les assurés à bien comparer ces primes. «63% des assurés adultes domiciliés dans la région1 sont affiliés auprès de caisses-maladie avec des primes élevées».
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