«Nous souffrons plus de notre bêtise que d’une enfance malheureuse.» Cette phrase du psychologue Alain Valtério, dans une interview du «Nouvelliste», a choqué l’association des psychologues du Valais (APVs). Qui dit regretter l’aspect «réducteur et sans nuances» de ces propos et veut s’en distancer.
Non au châtiment corporel
Les réflexions d’Alain Valterio sur la fessée – prétendant que cet acte ne traumatise en rien l’enfant – ont également choqué les défenseurs de la protection des mineurs.Philip Jaffé, psychothérapeute et directeur du centre interfacultaire en droits de l’enfant, se dit «dérangé» par le message diffusé. «Le châtiment corporel n’est clairement pas la meilleure voie éducative!», lance-t-il.
Idées suicidaires des jeunes: ne pas banaliser
Alain Valterio évoque encore le suicide des jeunes et réprouve cette tendance à amener trop facilement les adolescents chez le psychologue sous prétexte qu’ils pourraient se donner la mort après telle ou telle épreuve. Irina Inestrozza, chargée de communication de «Stop Suicide», ne peut cautionner ces dires. "Un jeune se donne la mort tous les trois jours en Suisse. Parler du suicide est signe que l’ado veut passer à l’acte. Il faut le prendre au sérieux."
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