Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Deux victimes valaisannes de placements forcés témoignent

Christiane Rielle et Monique Chambovay, 55 et 69 ans, ont décidé de raconter leur parcours de l'horreur dans leur enfance. Toutes deux ont été arrachées de leurs parents dans leur enfance pour vivre des moments difficiles dans des familles d'accueil.

28 oct. 2015, 00:37
/ Màj. le 28 oct. 2015 à 06:30
Monique Chambovay et Christiane Rielle ont accepté de lever le voile sur leur douloureux passé.

En Suisse, 20'000 personnes ayant été victimes de mesures de coercition sont encore vivantes. Près de 700 d'entre elles vivent en Valais. Deux dames, Monique Chambovay et Christiane Rielle, ont accepté de dire leur calvaire. Pour percer l'abcès.

Des abus à répétition

«Cela me déchire encore aujourd’hui, même si j’ai 69 ans.» Abandonnée par sa mère à deux mois, Monique Chambovay s'est retrouvée dans une famille d'accueil où un ami de la famille abuse d'elle, La fillette est alors placée dans un foyer, dans une ferme, chez des soeurs. Partout, Monique Chambovay subit des maltraitances physiques.

"Je ne veux pas être une Cosete toute ma vie"

Quant à Christiane Rielle, 55 ans, elle a également vécu une enfance difficile. Arrachée à sa maman à 6 ans, elle se retrouve dans un orphelinat où aucun parent ne veut d'elle. Jusqu'au jour où un couple de Sierrois vient la chercher. Mais là aussi, rien n'est simple pour la fillette. "Par contre, je ne veux pas être une Cosette toute ma vie; j'ai voulu faire quelque chose de positif de ce parcours difficile", confie-t-elle.

Découvrez les témoignages complets dans nos édtiions papier et numériques de mercredi.

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias