Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Deux points de vue différents sur le licenciement de Jean-Marie Bornet

La présidente du gouvernement et Jean-Marie Bornet développent un point de vue différent des raisons du licenciement du policier. Ce sera à la justice de trancher puisque le policier va faire recours contre cette décision

23 avr. 2017, 19:28
Jean-Marie Bornet a reçu son congé pourle 31 juillet 2017.

Le conseil d’Etat s’est expliqué durant le week-end que les critiques de Jean-Marie Bornet, chef prévention et information de la police cantonale et candidat du RCV, contre la justice et Via Sicura l’ont poussé à mettre un terme à leurs relations de travail. Un point de vue que conteste le policier qui parle d’inégalité de traitement et de licenciement politique.

>>A lire aussi: l'interview de la Président du gouvernement

>>A lire aussi: l'interview de Jean-Marie Bornet

Au Grand Conseil, la commission de gestion se réunit mercredi. Ce n’est pas pour autant qu’elle se penchera sur la question. «C’est à la commission de décider», relève Marianne Maret, sa présidente.  «On pourrait entendre la présidente du gouvernement pour qu’elle nous présente les arguments du Conseil d’Etat, mais a priori, puisque la justice est saisie, nous ne devrions pas intervenir.»

Frédéric Favre, futur Conseiller d’Etat en charge de la sécurité et des institutions ne veut pas s’exprimer sur «cette décision du Conseil d’Etat, car je n’ai pas connaissance de tous les éléments qui l’ont amenée.» Par contre, il promet de régler la question des candidats employés de l’Etat. «Je vais mettre ça sur la table et lancer une consultation pour définir des règles connues de tous. Je vais profiter de cette phase hors période électorale pour lancer cette consultation, entendre tout le monde et enfin définir un cadre clair.»

Votre publicité ici avec IMPACT_medias