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Des jeunes "libertaires" protestent contre Oskar Freysinger

Les membres de l'alternative sociale et libertaire étaient une dizaine seulement ce samedi après-midi à Sion à manifester leur désaccord contre le projet du conseiller d'Etat UDC de couper le budget des bourses d'études. Aucun incident à déplorer.

09 nov. 2013, 15:17
L'alternative sociale et libertaire a protesté contre Oskar Freysinger et son projet de couper les bourses.

"Oskar, touche pas à nos bourses!" C’est sous cette banderole qu’une dizaine de jeunes, pour la plupart des étudiants, ont protesté ce samedi après-midi à la place de la Planta à Sion. Membres de l’alternative sociale et libertaire - un collectif de jeunes se situant dans la mouvance socialiste et communiste libertaire du mouvement altermondialiste -, ils voulaient ainsi faire pression sur les députés valaisans pour qu’ils n’acceptent pas la coupe de 3,5 millions de francs alloués aux bourses d'études proposée par Oskar Freysinger. "Nous avons bon espoir d’être entendus. Et puis, de toute façon, c’est toujours mieux que de ne rien faire", a lancé Matteo, un étudiant de 18 ans.

20 personnes espérées, mais...

Parmi les jeunes présents, figuraient des Chablaisiens, des Martignerains, mais très peu de Sédunois et pas de Haut-Valaisans. Par peur ou par manque d’organisation? Difficile à dire. "Bon,  au moins nous sommes dix. Notre objectif est atteint, car nous attendions 10 à 20 personnes", a noté Ilir Ahmeti, l'un des militants au sein du collectif, visiblement pas si déçu de la faible participation des membres.

Quatre policiers étaient sur place, pour veiller à la sécurité de cette action. Mais aucun incident ne s’est produit. "Nous n’avons à aucun moment voulu faire une manifestation; notre but était de faire une action non violente pour défendre les bourses. Nous sommes étudiants et sans l’aide financière de l’Etat, nous pouvons arrêter nos études!", s’est exclamé Ilir Ahmeti. Ce militant insiste sur l’objectif de non-violence à l’origine du projet. "Aujourd’hui, nous défendons le droit des étudiants et c’est tout", a ajouté Matteo. Le combat contre le racisme, l'un des fers de lance du mouvement également, n'était donc pas le sujet du jour.

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