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Des faits pour pouvoir crier au loup

Le Grand Conseil exige une étude sur les conséquences de la présence du prédateur sur nos coteaux. Histoire de dépassionner le débat.

16 déc. 2009, 05:03

L'État du Valais va devoir se fendre «d'une étude d'impact sur le retour du loup dans nos vallées». Par 86 voix pour, 13 contre et 7 abstentions, le Parlement a en effet soutenu hier un postulat du groupe libéral-radical exigeant la réalisation d'un tel audit. Lequel doit servir à évaluer les conséquences à long terme que peut avoir la présence de ce prédateur «sur les paysages, sur la biodiversité, sur le gibier, sur le tourisme, sur les exploitations agricoles et sur l'économie».

Convaincre pour pouvoir inverser la tendance

Coauteur de ce texte, le député Jérôme Favez est monté au créneau hier pour rappeler qu'au contraire des Valaisans, une majorité d'Helvètes voient plutôt d'un bon oeil la réintroduction du loup dans nos Alpes. «Il ne suffit pas aux politiciens valaisans hostiles au loup de le décrier pour inverser un avis aujourd'hui majoritaire dans la population suisse.»

La députation libérale-radicale est donc...

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