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Dans nos salons, des sapins du Nord

Le sapin de Noël indigène est très rare. La privatisation et la protection des forêts ainsi que le manque de cultures de conifères en Suisse obligent les fournisseurs à importer près de huitante pourcent de la marchandise.

21 déc. 2010, 05:01

Avant d'arriver dans le salon et d'être paré de guirlandes lumineuses, le sapin de Noël parcourt une petite trotte. Qu'il s'agisse d'épicéas ou des très prisés sapins nordmann, peu sont cultivés en Suisse romande. Car en Valais par exemple, la plupart des forêts appartiennent à des bourgeoisies et sont de ce fait totalement privées. Ainsi, se promener en forêt, choisir son arbre et le scier relève du vandalisme.

«Parfois les gens pensent que comme ils paient des impôts, ils peuvent se servir de sapins. Mais ça ne marche pas comme ça, les forêts ne sont pas des terrains publics», raconte Claude Salamin, garde forestier responsable du val d'Anniviers. Seuls quelques grands conifères sont prélevés pour garnir des places de village ou des magasins. «Jusqu'à fin 2008, la commune d'Ayer offrait un sapin à chaque foyer du village. Mais avec la fusion des communes d'Anniviers en 2009, cette pratique a...

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