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Comment le dégel du permafrost déstabilise les Alpes

Bondo, Saas-Grund, ces lieux ont vécu en cette fin d'été la menace du réchauffement climatique. Mais de tels événements sont-ils amenés à se reproduire de plus en plus fréquemment? Pour de nombreux scientifiques, des écroulements de roche et de glace vont se multiplier mais les phénomènes extrêmes, comme celui observé à Bondo, sont beaucoup plus complexes.

13 sept. 2017, 13:26 / Màj. le 13 sept. 2017 à 15:30
Fin août, plus de 3 millions de mètres cubes se sont détachés de la face du Piz Cengalo dans les Grisons.

Année après année, le dégel progressif du permafrost déstabilise les montagnes. L’éboulement de 3 millions de mètres cubes de roches au Piz Cengalo à Bondo et des 300’000 mètres cubes du glacier du Trif en sont deux exemples récents et marquants. On pourrait y ajouter les 150 millions de mètres cubes de roches qui se déplacent au-dessus du glacier d’Aletsch, même si un effondrement total paraît peu probable.

A Bondo, une coulée de boue provoquée à la suite des éboulements du Piz Cengalo a atteint le village. © Keystone

Des événements extrêmes, donc rares

Bondo, Saas-Grund, ces catastrophes vont-elles se multiplier sous le coup du réchauffement climatique? A cette question, la réponse n’est pas aussi apocalyptique qu’annoncée parfois ces dernières semaines. Non, les montagnes entières ne vont pas toutes nous tomber sur la tête. «Il faut prendre ces événements pour ce qu’ils sont: extrêmes, et donc très rares», précise d’emblée...

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