Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Cinéma: le festival de Sapinhaut, ce berceau des utopies

Le documentaire de Pierre-André Thiébaud sur le "Woodstock valaisan" des années 70 "n’est pas un film sur une génération, mais sur un mouvement global". A voir en salles.

17 mai 2017, 11:10
/ Màj. le 17 mai 2017 à 12:00
Le groupe de folk franco-suisse romand Aristide Padygros a marqué la musique folk des années 1970. Il est passé par Sapinhaut.

«On étouffait dans la société de l’époque. On avait le monde à nos pieds, on était riches de toutes les possibilités qu’on se donnait nous-mêmes. On inventait la liberté.»

Narré en voix off, ce passage de «Sapinhaut – une bouffée d’air folk» dit à lui seul l’origine d’un séisme qui fut, voici 40 ans dans les forêts des hauts de Saxon, un conflit de générations autant qu’un conflit de culture, un mouvement de contestation autant qu’une libération des carcans d’une société conservatrice.

Entre images d’archives et témoignages des initiateurs ou observateurs de l’époque, ce long métrage de 63 minutes du réalisateur et producteur valaisan Pierre-André Thiébaud dresse un portrait amoureux d’un festival qui dura le temps de quatre éditions, jusqu’en 1974.

"Le Nouvelliste" a rencontré initiateurs et spectateurs lors de la première à Sion.

Le film est notamment à voir ce mercredi soir à 20h à Lausanne (Zinéma), vendredi 19 mai à 20h30 à Martigny (Casino), dimanche 21, lundi 22 et mardi 23 mai à 18h30 à Monthey (Plaza), et mardi 23 mai à 20h30 à Sierre (Le Bourg, en présence des protagonistes).

Votre publicité ici avec IMPACT_medias