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Chômage hivernal: suite à une étude de la HES-SO, l'AVE met en cause la météo

La météo est la cause principale pour expliquer le chômage hivernal. C’est la conclusion d’une étude menée par la HES-SO Valais sur mandat de l’association valaisanne des entrepreneurs (AVE), qui se pose en victime. Mais d’autres facteurs participent aussi à l’équation, comme le rôle des maîtres d’ouvrage qui ne désirent que très rarement mener des travaux en hiver. La principale solution proposée par l’étude est l’étalement des demandes des administrations publiques.

22 févr. 2017, 12:26
En Valais, le taux de chômage explose en hiver avec une hausse de 31%. Une étude de l'HES-SO propose des solutions.

En Valais, le taux de chômage bondit en hiver à tel point que la Confédération a décidé en novembre de dernier de serrer la vis, en demandant notamment des mesures plus strictes pour les demandeurs d’emplois concernés. « Le projet-pilote de la Confédération se trompe de cible. Nous sommes les victimes et non les auteurs du problème » a répondu ce matin Serge Métrailler, directeur de l’AVE, lors d’une conférence de presse organisée pour présenter les résultats d’une étude menée par la HES-SO. Celle-ci met la faute sur… la météo.

Selon la professeure Valérie Barbey qui a piloté l’étude, ce sont les mauvaises conditions météorologiques qui sont principalement pointées du doigt par les entreprises, mais pas seulement. « Le carnet de commande des entreprises du gros œuvre est vide durant la saison hivernale car les politiques publiques ne privilégient pas la réalisation de travaux durant cette période ». Une autre explication est avancée par l’étude pour expliquer ce phénomène : notre canton est celui qui octroie le moins de permis pour frontaliers, 4% en Valais, contre 18% aux Grisons et 50% au Tessin. La principale solution proposée par l'AVE est l’étalement des demandes des administrations publiques.

Découvrez toutes les solutions proposées et les réactions du canton dans nos éditions print et web du 23 février 2017. 

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