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Chance ou calamité?

En marge des 49es Journées des arts et métiers à Champéry, plusieurs personnalités analysent la sortie du Royaume-Uni de l’Union.

28 juin 2016, 23:22
/ Màj. le 29 juin 2016 à 00:01
Champéry - 27 juin 2016 - Journées romandes des arts et métiers. Ici, Jean-François Rime, Président Union suisse des arts et métiers usam et Conseiller national. (Le Nouvelliste/ Héloïse MARET)

«Le Brexit va certes influencer la vie des PME suisses mais ce n’est pas la fin du monde.» Le conseiller national Jean-François Rime, président de l’Union suisse des arts et métiers, USAM, organisatrice des journées de Champéry, reste serein après la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne. Il rapproche les 52% de voix favorables au Brexit des 50,5% de Suisses qui ont voté oui à l’initiative UDC qui limite la libre circulation des personnes. «Les gouvernants doivent maintenant se pencher sur les raisons qui ont poussé les citoyens à prendre des décisions qu’ils ne cautionnent pas. On refuse toujours de dire la vérité, de soulever les vrais problèmes causés par la libre circulation des personnes, relève-t-il avant d’ajouter: Si l’on votait ailleurs, peut-être que le choix britannique servirait d’exemple et que l’UE perdrait encore quelques membres.»

Surprise totale

S’il comprend le réflexe protectionniste du Royaume-Uni, Jean-François Rime ne...

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