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«Ce sont les parents qui décident, pas les enfants»

Fessée Alain Valterio jure qu’une torgnole ne traumatise personne et que les adultes feraient mieux d’oser éduquer leurs bambins plutôt que de les amener chez un psy. Rencontre autour du dernier livre du thérapeute valaisan.

24 oct. 2016, 21:46 / Màj. le 25 oct. 2016 à 00:01
Sion- 20 octobre  2016 - Alain Valterio, psychologue . Photo: Sabine Papilloud VALTERIO9

Il n’a pas peur d’être mal aimé, de défrayer la chronique et de secouer les consciences. Le psychologue et thérapeute sédunois Alain Valterio condamne, avec un brin de subversion, la tendance actuelle au tout psychologisant. Un phénomène qui rejaillit surtout sur les principes éducatifs qui font de l’enfant un roi et de l’adversité un obstacle à éviter. Le professionnel ose le politiquement incorrect et tape fort, mais toujours dans le but de faire du bien.

Dans son dernier ouvrage «Brèves de psy», ce disciple de Jung décrit très simplement ces travers actuels qu’il résume sous le nom de psyrose. Tout cela au fil d’histoires entendues durant trente ans de consultations.

Alain Valterio, au fond, vous êtes un psy anti-psy puisque vous soutenez que c’est le discours des professionnels qui fait des parents des êtres incapables d’éduquer leurs enfants?

Ce n’est pas le travail des psys que je dénonce, mais la...

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