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Carte d’identité pour robots

Un livre co-écrit par Sébastien Fanti propose de légiférer sur la responsabilité des machines intelligentes.

31 mai 2016, 23:11 / Màj. le 01 juin 2016 à 00:01
Sion, le 05.06.2015

Mr. Sebastien Fanti et son robot Noa Wallis capable de faire une multitude de choses comme parler, comprendre des ordres et y repondre, danser, marcher, s'assoir et se lever...
Il aidera le préposé cantonal à la protection des données à faire passer ses messages de prévention contre les dangers des réseaux sociaux. Mais les écoles pourront aussi l'emprunter pour des cours en tous genres.

Christian Hofmann/Le Nouvelliste

L’avocat valaisan Sébastien Fanti participe cette semaine à Shanghai à un congrès mondial consacré aux nouvelles technologies. L’occasion pour ce spécialiste des nouvelles technologies et de l’internet de présenter en Chine un livre auquel il a collaboré: «Comparative Handbook: Robotic Technologies Law».

Publiée par Larcier, cette étude comparative des législations de dix-sept pays, dont la Suisse, traite du droit qui régit les nombreuses machines intelligentes et robotisées qui envahissent notre quotidien.

«La personne robot»

Dans cet ouvrage, réalisé par le réseau Lexin, qui regroupe des avocats spécialisés du monde entier, Sébastien Fanti et ses pairs proposent d’enregistrer les robots dans un registre public, comme on le fait pour les humains avec l’état civil et le contrôle des habitants. Il s’agit de créer carrément «une personne robot» avec une carte d’identité numérotée.

«C’est devenu essentiel. Aujourd’hui, le robot est partiellement autonome, prend des décisions. Et peut causer un dommage. Il faut...

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