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C’est le jour J-1 du Passeport Gourmand

Jeudi 23 novembre, ce sera la folie sur internet. En 8 minutes, les Passeports Gourmands valaisans vont s'arracher. Un vrai phénomène de société.

22 nov. 2017, 14:51
/ Màj. le 22 nov. 2017 à 15:00
Tous les Passeports Gourmands fonctionnent bien, sauf le genevois.

Le 23 novembre est un grand jour pour les gourmets. C’est la date de la mise en vente des Passeports Gourmands sur internet. Jeudi matin, à 8 h, ce sera la ruée sur son site. «L’an passé, nous l’avons écoulé en 8 minutes», note Christophe Bürgin, le chef de produit chez GeneralMedia, la société qui diffuse le Passeport.

C’est donc peu de dire que le succès du Passeport Gourmand est phénoménal. Pas étonnant lorsque l’on sait que ces précieux sésames permettent de découvrir des restaurants à moitié prix. Ils sont 151 dans l’édition, la treizième, couvrant le Valais et l’Est vaudois.
Le succès de ce phénomène est accompagné par de nombreuses frustrations, puisque toutes les personnes intéressées ne parviennent pas à acquérir l’objet de leur désir.

Un nombre limité de passeports

Pour le Valais et l’Est vaudois, il y a entre 5000 et 6000 passeports à vendre. Le chiffre précis reste confidentiel. Vu le succès rencontré, pourquoi ne pas en diffuser plus? «Depuis que nous avons lancé le concept il y a trente ans, nous avons une règle d’or: garantir la qualité de l’accueil. Cela doit rester un club restreint. Ce n’est pas le but que tout le Valais mange à moitié prix», lance Christoph Bürgin.

C’est aussi l’avis de Noël Jacquérioz, le patron du Restaurant des Chasseurs à Savièse, la meilleure table du Passeport en 2015. «Si tout le monde en avait un ce ne serait pas possible.» Pour lui, il est même important de pouvoir refuser les porteurs du passeport certains soirs et pendant la période de la chasse. D’autres soirs, par contre, les membres de ce club évitent que le restaurant soit vide ou peu garni.

Pas pour tout le monde

Les ventes du Passeport Gourmand se font aussi bien sur internet que par courrier. Sans privilège pour un moyen ou l’autre. «Nous avons divisé le stock en deux parties égales: la moitié pour le site et la moitié pour les commandes par courrier.» Le retour par la Poste est aussi impressionnant. «Les clients ont reçu les bulletins lundi, mercredi nous avions déjà reçu entre 40 000 et 60 000 commandes», toutes régions confondues. Tout le monde n’obtiendra donc pas son passeport. Loin s’en faut.

Seules les personnes désirant obtenir la version genevoise sont sûres d’en décrocher un, puisque la version diffusée au bout du lac, la dernière à être apparue, est la seule à ne pas avoir encore trouvé son public. Partout ailleurs, c’est carton plein.

Satisfaction des restaurateurs

Les restaurateurs ne paient rien pour figurer dans le passeport. Par contre, ils doivent s’engager à accorder les rabais prévus. En accordant le demi-tarif, gagnent-ils encore quelque chose? «Oui, car le rabais est accordé sur la nourriture, pas sur la boisson pour laquelle nos marges sont supérieures», explique Noël Jacquérioz. Pour lui, la présence dans le Passeport Gourmand est très satisfaisante. «Les 90% des clients qui sont venus chez moi avec le passeport ne seraient pas venus autrement. Beaucoup d’entre eux reviennent, certains amènent leurs amis. C’est intéressant pour moi qui ne me trouve pas en plaine, mais aux Mayens-de-la-Zour. Le rabais offert justifie le déplacement.»

Reste à décrocher son passeport pour bénéficier de ce rabais découverte. La course est lancée.
 

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