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Baisse de la redevance hydraulique: les réactions

22 juin 2017, 20:24
Les redevances hydrauliques vont baisser. L'équivalent de 41 millions de francs en moins pour le canton et les communes valaisannes.

Le Conseil fédéral a mis jeudi en consultation une réduction de la redevance hydraulique de 2020 à 2022. Cantons et communes suisses devraient y perdre 150 millions par an, dont 41 pour le Valais. Mais le système devrait ensuite être flexibilisé.
Le gouvernement compte en effet réviser le mode de calcul de la redevance, rémunération dont doivent s'acquitter les exploitants pour l'utilisation de l'eau. Le but est d'introduire une part variable liée au marché, tout en maintenant une part fixe incompressible.
Une solution qui suscitent den Valais des réactions mitigées:

  • Damien Métrailler, président de l'association des communes concédantes
    "Nous sommes conscients des difficultés de la branche. Mais le problème est qu’on agit sur la seule redevance. Par exemple, on n’intervient pas sur la taxe au CO2, alors qu’il suffit de l’appliquer. Je trouve un peu hypocrite les arguments du Conseil fédéral qui avance que certains cantons ont déjà pris cette décision. Il s’agit de Berne, mais ce canton ne perd rien dans l’opération puisque ce qu’il perd en redevances hydrauliques, il le gagne en dividendes des BKW (Forces motrices bernoises), dont il possède une majorité d’actions. 
    Dans les faits, on propose une baisse aujourd’hui, qui pourrait être suivie d’une autre, pour tomber jusqu’à 60 francs le kilowatt. Nous avons vraiment le sentiment de ne pas être pris en considération. Nous sommes lucides, la consultation va passer, car seule une minorité des cantons est concernée."
     
  • Roberto Schmid, conseiller d'Etat en charge de l'énergie
    "L’hydroélectricité est un pilier de l’avenir énergétique du pays qui veut se passer du nucléaire. C’est quand même incroyable que ce soit aux collectivités publiques de montagne à assurer seules l’avenir de cette énergie alors que tout le monde en profitera. L’hydroélectricité connaît une période de crise qui va durer plusieurs années. Nous devons la soutenir durant ce laps de temps et ce soutien ne sera pas possible avec des décisions unilatérales. A nous de négocier." 

 

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