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Axe Simplon-Lötschberg: opération séduction du Valais en Italie

A l'initiative du Comité du Lötschberg co-présidé par le conseiller d'Etat Jacques Melly, une délégation de septante personnes se sont rendues aujourd'hui à Verbania pour rappeler l'importance de l'axe nord-sud.

15 févr. 2013, 14:29
Jacques Melly au départ de Brigue ce matin, plus motivé que jamais pour l'opération charme auprès des Italiens de la Province de Verbano Cusio Ossola.

Séduire les Italiens, c’était clairement le but du voyage organisé ce matin par le Comité du Lötschberg à Verbania. Une septantaine de personnes – des politiciens  dont le co-fondateur et co-président du Comité, le conseiller d'Etat Jacques Melly, et des entrepreneurs des cantons jouxtant l’aye du Lötschberg, sont partis de Brigue pour rejoindre la province de Verbano Cusio Ossola et ses autorités politiques. L’occasion de mettre l’accent sur l’importance de l’axe nord-sud, et surtout la nécessité de l’améliorer.  « Nous voulions vraiment faire ce voyage pour  attirer l’intérêt des Italiens et leur montrer que le développement de l’axe ferroviaire entre le Valais et l’Italie est vital pour nos deux régions », a souligné Jacques Melly.

Les autorités italiennes semblent cependant conscientes des enjeux économiques liés au développement de la ligne. «Nos amis suisses nous ont fait remarquer que nous perdons chaque année 600 millions d’euros de chiffre d’affaire, soit l’équivalent de 740 millions de francs suisses. Ce chiffre  est le fruit de plus de deux millions de containers d’une valeur de 300 euros pièce qui pourraient transiter chaque année par le Piémont, mais qui prennent d’autres routes en raison du manque d’infrastructures», a souligné Massimo Nobili, le président de la Province de Verbano, Cusio, Ossola. 

Améliorer les horaires

L’occasion aussi pour le comité du Löstchberg de déposer une dizaine de requêtes à l’Italie pour améliorer la qualité du réseau pour les voyageurs et le trafic marchandises. Par exemple, le comité a demandé,  pour l’Eurocity Suisse-Milan, une cadence horaire de Genève ou Bâle de qualité élevée, avec un nombre limité d’arrêts et de bonnes correspondances à Milan. «Il faudrait également réduire l’intervalle de circulation entre les trains entre Brigue et Domodossola, améliorer la capacité dans les gares d’Iselle et Preglia, ainsi que Domodossola, en disposant d’aiguillages pouvant être franchis à des vitesses élevées, ou encore améliorer les intinéraires d’accès pour la gare de triage de Domodossola II», a précisé Mathias Tromp, le directeur du Comité du Löstchberg. 

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