Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Au revoir, Charles-Edouard, la chronique d'Anouk Schauenberg

14 nov. 2017, 11:03
/ Màj. le 14 nov. 2017 à 20:00
Anouk Schauenberg, étudiante à l'Unil.

Charles-Edouard Jeanneret-Gris, ce nom vous dit quelque chose? Non? Pourtant je suis certaine que vous connaissez son visage: vous l’avez eu quotidiennement sous les yeux. Un petit indice: il était imprimé sur un support jaune. Vous ne voyez toujours pas? Charles-Edouard, c’est l’homme sur vos anciens billets de 10 francs, une paire de binocles noires relevées sur son front, au-dessus de sa mine patibulaire.

Charles-Edouard, c’est Le Corbusier, architecte mondialement connu. Actuellement, 17 de ses réalisations architecturales sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco, mais pourtant rien ne le prédisposait à connaître un tel succès.

Initialement, Charles-Edouard, né à La Chaux-de-fonds dans une famille modeste, voulait être graveur-ciseleur. A la suite de sérieux problèmes de vue, il se redirige vers une formation artistique mais son professeur, ne le trouvant pas doué, lui conseille de suivre une formation en architecture. C’est ainsi qu’à 17 ans à peine, Charles-Edouard participe à son...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias