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Affaire Giroud: RTS et laboratoire cantonal n'auraient pas les mêmes documents

Interpellée jeudi sur l'affaire des vins coupés par l'encaveur Dominique Giroud, Esther Waeber-Kalbermatten a affirmé devant le parlement que les rapports qui ont été publiés sur le site internet de la RTS et ceux transmis au laboratoire cantonal sont différents.

13 mars 2014, 16:07
Die Walliser Staatsraetin Esther Waeber-Kalbermatten, Vorsteherin des Departementes fuer Gesundheit, Soziales und Kultur, spricht an der Medienkonferenz des Gesundheitsdepartementes des Kanton Wallis zur Expertise ueber die Viszeralchirurgie am Spital Sitten, am Dienstag, 22. Oktober 2013, in Sitten. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller)

Le Grand Conseil valaisan a interpellé jeudi Esther Waeber-Kalbermatten sur l'affaire des vins coupés par l'encaveur Dominique Giroud. La conseillère d'Etat a affirmé que les rapports qui ont été publiés sur le site internet de la RTS et ceux transmis au laboratoire cantonal sont différents.

Via deux interpellations urgentes, la gauche et les Verts ont posé une série de questions à la cheffe du département de la santé concernant l'affaire Giroud. Ils ont voulu notamment savoir pourquoi le chimiste cantonal en fonction à l'époque des faits et à la retraite aujourd'hui, n'a pas dénoncé l'encaveur à la justice.

Esther Waeber-Kalbermatten a d'abord évoqué le secret de fonction qui l'empêche de donner des détails sur l'affaire évoquée. Elle a toutefois affirmé que les rapports reproduits sur le site internet de la RTS en février dernier et ceux transmis au laboratoire cantonal entre 2006 et 2009 "sont différents".

Elle a indiqué que le chimiste cantonal en place au moment des faits a donné suite entre 2006 et 2009 aux dénonciations du contrôle suisse du commerce du vin (CSCV). "Il a facturé des émoluments et infligé des avertissements", a précisé la conseillère d'Etat.

Esther Waeber-Kalbermatten a encore indiqué que le laboratoire cantonal a dénoncé certains cas à l'autorité de poursuite pénale. "Parfois, ces cas ont été classés sans suite par cette autorité", a-t-elle précisé.

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