Avant de raconter sa descente aux enfers, il tient à mettre les choses au point. «Je ne veux surtout pas qu’on me reconnaisse», insiste ce Valaisan qui choisit de s’appeler Kevin pour évoquer ses huit ans d’addiction au jeu.
L’homme, qui a 52 ans aujourd’hui, se veut prudent, et donne très peu de détails sur sa vie de joueur. Il avoue d’ailleurs encore éprouver de la honte sur cette période noire et souffrir de regards jugeants. «J’ai remarqué que, dès que les gens apprennent que j’étais un joueur excessif, ils ne me regardent plus de la même façon. Ils me jugent mal sans même prendre la peine de me connaître. Je parle donc très peu de mon passé de joueur excessif autour de moi.»
Un aspect jouissif dans le jeu
Kevin n’a pourtant pas de quoi rougir. Il est parvenu à sortir seul de la spirale infernale du jeu, annonce-t-il...