Depuis trois-quatre ans, il est serein, «lavé de toute amertume». Une sérénité due en grande partie à l’écriture. «Même si je n’ai pas écrit pour faire une thérapie. L’écriture a été comme une respiration.» Dans son bureau situé dans le bâtiment du Département de la formation, Jean-François Lovey évoque, avec émotion et l’élégance qui le caractérise, son premier roman. A 63 ans, l’ancien chef du Service de l’enseignement – chargé aujourd’hui des affaires intercantonales dans le domaine de la formation – réalise l’un de ses désirs de jeunesse: éditer son premier livre. «Pour arriver à écrire ce roman, je devais faire un fond d’humus. On constitue une histoire avec ce que l’on vit, ses expériences, ce que l’on lit. Là, j’étais prêt.»
Pas une autobiographie
Si son livre est intitulé «La cité lassitude», il n’a rien à voir avec son éviction de la tête du Service de l’enseignement par...