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"93 printemps au firmament", la chronique de Christine Savioz

25 août 2017, 17:05
Christine Savioz, journaliste RP.

Il se voyait déjà en haut de l’affiche. En dix fois plus gros que n’importe qui, son nom s’étalait. Il se voyait déjà adulé et riche. C’était en 1960. Charles Aznavour avait 36 ans et il signait ses photos aux admirateurs qui se bousculaient.

Cinquante-sept ans plus tard, il a reçu son étoile à Hollywood, au milieu des noms des plus grands artistes. Pour la cérémonie officielle, cette semaine, il était dans un complet bleu du dernier cri qu’il avait sans doute fait faire chez le tailleur le plus chic.

Le petit Franco-Arménien est parvenu à séduire les Américains. Il s’est emmené tout seul, grâce à son talent, au bout de la terre et au pays des merveilles. Il a pu expérimenter que la misère était moins pénible au soleil. Qu’il est loin le temps de la Bohême où il ne pouvait manger qu’un jour sur deux.

Mais lui n’a...

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