Contre l’Etat expulsant des immigrés, contre la revitalisation des quartiers et contre la mondialisation: les extrémistes de gauche donnent de la voix en Suisse alémanique. Depuis quelques mois, ils ne se contentent pas de porter des calicots dans les rues. Selon une estimation, ils sont responsables de deux actes violents par semaine à Bâle, Zurich et Berne.
Sites internets tels que Barrikade.info et Aufbau.ch avaient appelé à manifester, samedi après-midi, «contre la mise en valeur» des quartiers et «l’expulsion des locataires» du centre de Zurich. Selon eux, la ville et des sociétés immobilières chassent, avec différents projets de nouveaux logements, magasins ou lieux culturels, des locataires qui n’ont pas les moyens de payer des loyers plus élevés. «Nous voulons montrer que nous sommes nombreux et que nous n’acceptons pas cette évolution», écrivent, en ligne, les manifestants.
Au moins 25 attaques
Finalement, selon la police, ils ont été environ 150...