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Un contre-projet délicat à élaborer

L’initiative «Pour des multinationales responsables» est replacée au centre des débats par les révélations des Paradise Papers.

12 nov. 2017, 23:26
/ Màj. le 13 nov. 2017 à 00:01
Guillaume Barazzone, CVP-GE, spricht an der Herbstsession der Eidgenoessischen Raete, am Montag, 18. September 2017 im Nationalrat in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ SESSION NATIONALRAT

comment contraindre les multinationales ayant leur siège en Suisse à faire preuve de davantage de responsabilité dans leurs affaires à l’étranger? Les révélations des Paradise Papers remettent la question au centre des débats. Hier encore, le «Tages Anzeiger» révélait sur son site internet que le Ministère public de la Confédération répond actuellement à une demande d’entraide provenant du parquet général de l’île Maurice concernant Dufry, société bâloise active dans le commerce de détail hors taxe.

Cette semaine, les négociants en matières premières Glencore, Trafigura ou encore Vitol ont été épinglés. Interrogée sur ces révélations dans «Le Matin dimanche», la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, cheffe du Département de justice et police, s’est dite «impressionnée de voir à quel point ces révélations racontent dans le détail comment certaines affaires se sont déroulées».

Rejet du Conseil fédéral

Pourtant, le 15 septembre dernier, Simonetta Sommaruga annonçait que le Conseil fédéral recommandait au Parlement...

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