Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Un cadre des CFF accusé de s'être mis 1,8 million dans la poche

Un chef de projet des CFF est accusé par le Tribunal pénal fédéral de s'être mis illégalement 1,8 million dans la poche. Il aurait confié plus de 600 commandes à des sociétés complices pour des travaux qui n'ont jamais été réalisés.

13 déc. 2017, 10:56
Les travaux commandés à des entreprises complices n'ont jamais été réalisés (illustration).

Un collaborateur des CFF devra répondre devant le Tribunal pénal fédéral (TPF) de corruption, escroquerie et blanchiment d'argent. Il est accusé d'avoir passé illégalement 604 commandes directement auprès de sociétés et de s'être enrichi de 1,8 million de francs.

D'avril 2003 à mars 2014, ce chef de projet dans le secteur des installations électriques est soupçonné d'avoir passé illégalement 604 commandes à deux entreprises pour 4 millions de francs. Il aurait procuré à celles-ci et à lui-même un avantage économique indu, comme il ressort du site du TPF. Le Tages-Anzeiger et le Bund ont relaté l'affaire mercredi.

Travaux pas exécutés

L'accusé aurait reçu 1,8 million de francs. La plupart des travaux facturés n'ont pas été exécutés, causant ainsi un dommage d'au moins 1,2 million aux CFF.

En outre, la justice lui reproche d'avoir accepté des avantages indus pour 400'000 francs de deux directeurs d'une autre société et d'une personne supplémentaire pour l'attribution de contrats édités au nom des CFF. Ces trois personnes sont accusées d'avoir octroyé des avantages au principal prévenu.

Les infractions - répétées - sont la gestion déloyale des intérêts publics, la complicité de gestion déloyale des intérêts publics, corruption passive et active, acceptation et octroi d'un avantage indu, escroquerie, escroquerie par métier, faux dans les titres et blanchiment d'argent.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias