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Tour de France: la course a ravi les Suisses

Des dizaines de milliers de personnes se sont agglutinées au bord des routes pour assister au passage des coureurs du Tour de France. La police valaisanne a salué l'attitude des spectateurs durant la journée.

20 juil. 2016, 18:24
La compétition cycliste a enthousiasmé les Suisses.

Le Tour de France a enthousiasmé la Suisse mercredi. Des dizaines de milliers de personnes se sont massés au bord des routes qui ont conduit le peloton de Berne au barrage d'Emosson en Valais.

Tous les secteurs-clef de l'étape du jour ont été pris d'assaut par des spectateurs présents pour beaucoup depuis plusieurs jours pour se réserver les meilleures places. Au départ, dans l'Oberland bernois, au col des Mosses (VD), au col de la Forclaz (VS) et à l'arrivée au barrage d'Emosson, la foule était très dense.

 

Les coureurs ont souffert de la chaleur. Certains spectateurs un peu moins. Arrivés peu à peu depuis dimanche soir, nombre d'entre eux ont préparé soigneusement leur séjour. Sur la montée de la Forclaz et de Finhaut, les camping-cars occupaient chaque espace de libre en bordure de route. Tables, chaises, parasols, boissons désaltérantes ont permis de vaincre l'attente et la canicule.

A Finhaut (VS) et à Salvan (VS), des campings temporaires ont accueilli les tentes de nombreux supporters. Concerts, animations, DJ ont rythmé les journées depuis lundi.

Cyclo-touristes en nombre

Pour beaucoup, le passage du Tour de France est aussi un stimulant. Mercredi matin, ils étaient nombreux à enfourcher un vélo à Martigny, Monthey, Sion pour se rendre sur le parcours de l'étape. A tel point que durant la matinée, la montée au col de la Forclaz se faisait à une dizaine de km/h tellement il y avait de vélos sur la route.

Les automobilistes ont fait preuve de patience et de bonne humeur, témoigne le porte-parole de la police valaisanne Jean-Marie Bornet. Aucun incident n'a été signalé jusqu'à la fermeture de la route à 13h00.

Polices satisfaites

La police est "très satisfaite" du déroulement de la journée. "Le comportement des spectateurs est à saluer", indique M. Bornet. Il n'y a pas eu le moindre incident. Les spectateurs ont su anticiper et être patients. Les polices vaudoise et bernoise tirent aussi un bilan très positif du passage de la course.

Pour la police valaisanne, l'engagement n'est pas encore terminé. Elle doit encore assurer la redescente de la caravane et des équipes. Les véhicules seront évacués par la galerie d'accès au chantier de Nant de Drance. Le tunnel de sept kilomètres relie Emosson au village frontière de Châtelard (VS) en passant sous le barrage.

 

Par groupes de 25 véhicules, le convoi ralliera Châtelard, 850 mètres plus bas, à 30 km/h. Il faudra compter environ trois heures et demie pour que les 22 bus d'équipes, les 160 véhicules de la caravane publicitaire et la centaine de voitures de directeurs sportifs couvrent les 7 kilomètres jusqu'à Châtelard.

La Suisse pourra alors dire adieu à la Grande Boucle 2016. Le départ de l'étape de jeudi sera donné en France, à Sallanches, pour un contre-la-montre qui mènera les coureurs à Mégève.

Un phénomène de société

Sportivement parlant, les spectateurs de cette 17e étape entièrement sur sol helvétique sont peut-être restés un peu sur leur faim. Les spécialistes, patron du Tour de France en tête, s'attendaient à une étape sinon décisive, du moins disputée. Il n'en a rien été. Les favoris n'ont pas tenté grand chose hormis dans le dernier kilomètre.

Mais pour beaucoup de spectateurs, assister à des étapes du Tour de France fait partie des rituels de l'été. La Grande Boucle n'est pas uniquement une manifestation sportive.

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