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Syrie: le gouvernement et l'opposition réunis à Genvève aux pourparlers

La délégation du gouvernement de Syrie et l'opposition se sont réunis à Genève pour des pourparlers. Lors de la précédente série de discussions l'année dernière, les deux camps ne s'étaient pas retrouvés dans la même salle.

23 févr. 2017, 19:45
D'un côté se trouvait la délégation du gouvernement emmenée par l'ambassadeur à l'ONU à New York Bachar al-Jaafari. De l'autre, le Haut Comité des négociations (HCN), principal groupe d'opposition, présidé par Nasr al-Hariri (droite) et dont le chef négociateur est Mohammed Sabra.

L'émissaire de l'ONU sur la Syrie a réuni sur la même scène à Genève la délégation du gouvernement et l'opposition aux pourparlers. Jeudi soir, Staffan de Mistura a admis qu'il restait du travail pour unifier les opposants.

D'un côté se trouvait la délégation du gouvernement emmenée par l'ambassadeur à l'ONU à New York Bachar al-Jaafari. De l'autre, le Haut Comité des négociations (HCN), principal groupe d'opposition, présidé par Nasr al-Hariri et dont le chef négociateur est Mohammed Sabra. Mais aussi, à deux tables séparées à côté d'eux, les chefs des groupes du Caire et de Moscou, considérés comme plus proches du gouvernement, Jihad Makdissi et Qadri Jamil.

"Des efforts significatifs ont été réalisés ces dernières semaines, et peut-être même ces dernières heures" pour aboutir à une opposition unifiée, a dit M. de Mistura. "Nous espérons que cela se poursuivra", a-t-il ajouté. Mais "il reste du travail", a-t-il admis.

 

Auparavant, un membre du groupe du Caire avait indiqué que la position de l'opposition n'était pas unifiée. "C'est très difficile", avait-il affirmé. M. de Mistura a avoué que les discussions pour une transition politique entre les parties ne seront pas faciles. Il a répété qu'il n'attendait pas de percée immédiate.

"J'espère qu'un jour, les Syriens se souviendront de ce jour comme celui où, ici et à cette heure, a débuté un long et difficile" voyager vers la réconciliation, a encore dit M. de Mistura, en présence des représentants du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS). "Les Syriens veulent désespérément une fin à ce conflit. Et vous le savez", a-t-il ajouté. Il en a appelé à la "responsabilité historique" des parties.

Lors de la précédente série de discussions l'année dernière, gouvernement et opposition ne s'étaient pas retrouvés dans la même salle. Depuis, ils se sont vus à Astana, sans pour autant se parler, lors d'une réunion organisée par la Russie, la Turquie et l'Iran pour consolider une trêve. M. de Mistura a remercié ces pays et ceux du Conseil de sécurité.

 

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