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Syrie: la Suisse salue l'engagement de Carla Del Ponte

Après l'annonce fin août de son retrait de la Commission d'enquête sur la Syrie, Carla Del Ponte a été saluée par l'ambassadeur suisse à Genève. La Tessinoise est à nouveau mise en cause par les autorités syriennes.

18 sept. 2017, 14:36
Mme Del Ponte avait annoncé début août son retrait de la Commission en raison notamment de l'inaction du Conseil de sécurité.

La Suisse a adressé ses remerciements à Carla Del Ponte pour son mandat au sein de la Commission d'enquête indépendante sur la Syrie. L'ambassadeur helvétique auprès de l'ONU à Genève a salué lundi au Conseil des droits de l'homme le travail "engagé" de la Tessinoise, à nouveau ciblée par Damas.

Mme Del Ponte avait annoncé début août son retrait de la Commission en raison notamment de l'inaction du Conseil de sécurité. Lundi, elle assurait devant le Conseil des droits de l'homme sa dernière obligation liée au mandat.

Avant l'ambassadeur suisse Valentin Zellweger, le représentant syrien avait à nouveau dénoncé la Tessinoise, sans la nommer, pour avoir accusé le régime d'être responsable début avril de l'attaque chimique de Khan Cheikhoun. Dans son dernier rapport sur les violations des droits de l'homme en Syrie publié il y a une dizaine de jours, la Commission a clairement mis en cause l'aviation syrienne.

"Accusations politiques"

M. Zellweger a condamné cette attaque, mais aussi le recours "disproportionné" à la force contre les civils à Raqa par la coalition contre l'Etat islamique (EI) soutenue par les Etats-Unis. Il s'est dit également préoccupé par les déplacements forcés après des accords dans plusieurs zones assiégées.

De son côté, l'ambassadeur syrien a rejeté le rapport et a à nouveau estimé que la Commission dépasse son mandat en lançant des "accusations politiques". Il lui a demandé de dévoiler la nationalité et le profil de toutes les personnes qui ont contribué au rapport.

Lundi également, les membres de la Commission ont rencontré pour la première fois la cheffe du nouveau Mécanisme international chargé de préparer les preuves sur les crimes les plus sérieux en Syrie, Catherine Marchi-Uhel. Ils ont discuté avec elle de la collaboration avec cette nouvelle entité.

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